lundi 12 janvier 2009

Apatride

"Cette blessure au coeur de Lucien de ne plus arpenter sa ville familière, de ne plus en entendre les bruits et les voix, de ne plus en respirer les odeurs, de n'en plus goûter les saveurs, de ne plus, surtout, voir ni sa mère ni ses amis, en somme cette blessure d'être un homme déraciné, dépouillé de tous ses repères, comme un amnésique se réveillant en un lieu inconnu (...)."

(Norbert Régina, La femme immobile)